Your browser doesn't support javascript.
loading
Show: 20 | 50 | 100
Results 1 - 2 de 2
Filter
1.
Revue Africaine de Médecine Interne ; 9(2-2): 19-25, 2022. figures, tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1433987

ABSTRACT

Objectif : déterminer les étiologies des fièvres prolongées inexpliquées au service de médecine interne du CHU de Bouaké. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective à visée descriptive mené de janvier 2019 à décembre 2020. Nous avons inclus les patients hospitalisés pour fièvre prolongée inexpliquée ou ayant présentés une fièvre prolongée durant l'hospitalisation. Les données anamnestiques, cliniques et paracliniques ont été analysées. Résultats : Nous avons retenus 204 patients sur 1650 patients hospitalisés (12,6%). L'âge moyen des patients était de 32±16,1 ans avec des extrêmes de 16 et 87 ans. Le sexe ratio était de 1,1. La fièvre (32,4%) et AEG (22%) constituaient les motifs d'hospitalisation les plus fréquents. La fièvre était le plus fréquent des symptômes physiques (94,1%) suivi de l'amaigrissement (50%), de la déshydratation (18,1%), de l'hépatomégalie (12,7%) et de l'obnubilation (12%). Les principales étiologies étaient les infections (82,3%), les tumeurs (10,3%), et les maladies inflammatoires (1,5%). Dans 5,9% des cas l'étiologie n'avait pas été retrouvée. Les principales infections étaient le VIH et ses complications (38,1%), la tuberculose (21,4%), et les infections urogénitales (19,9%). Les tumeurs étaient dominées par le cancer primitif du foie (33,4%) et le cancer de la prostate (19,4%). La polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé et la sclérodermie étaient maladies inflammatoires retrouvées. La létalité était de 36%. Conclusion : Les étiologies des fièvres prolongées inexpliquées sont variées. Elles sont dominées dans notre contexte par la tuberculose, l'infection à VIH et ses complications infectieuses.


Subject(s)
Humans , Male , Female , Arthritis, Rheumatoid , Prostatic Neoplasms , Scleroderma, Localized , Signs and Symptoms , Tuberculosis , Fever of Unknown Origin , Lupus Erythematosus, Systemic , Neoplasms , Fever
2.
Revue Africaine de Médecine Interne ; 9(2-2): 26-29, 2022. figures, tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1434329

ABSTRACT

Introduction Les maladies auto-immunes systémiques (MAIS) sont peu connues malgré les progrès diagnostiques et thérapeutiques réalisés ces dernières années. L'objectif de ce travail était de décrire le profil épidémiologique, diagnostique et thérapeutique des MAIS dans les services de Médecine Interne et de Dermatologie du Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké (CHU). Méthodes Il s'agissait d'une étude transversale descriptive réalisée dans les services de Médecine Interne et de Dermatologie du CHU de Bouaké, sur une période de 10ans (janvier 2009- décembre 2018). Résultats : Sur 30906 patients, 50 présentaient une MAIS soit une prévalence hospitalière de 0,16%. Les MAIS les plus fréquentes étaient le lupus érythémateux systémique (50%) et la sclérodermie systémique (42%). L'âge moyen était de 39,5ans ±15ans et le sex-ratio de 0,19. Le délai moyen de consultation était de 26,2 mois. Le tableau clinique était dominé par les signes généraux (98%), les manifestations cutanéomuqueuses (96%) et les manifestations articulaires (90%). Chez 37 patients ayant réalisé l'hémogramme, l'anémie représentait 51,3% des cas. Le syndrome inflammatoire était objectivé chez 67% des 12 patients possédant un bilan inflammatoire. Les auto-anticorps réalisés chez 05 patients étaient contributifs chez 03 patients. Les corticoïdes par voie générale étaient prescrits dans 56% des cas et les perdus de vue étaient observés dans 90% des cas. Conclusion : Les MAIS étaient rares dans notre étude, dominées par le lupus érythémateux systémique et la sclérodermie systémique. L'amélioration du plateau technique et l'accessibilité du bilan immunologique et la sensibilisation paraissent indispensables afin d'améliorer la prise en charge des patients.


Introduction: Systemic autoimmune diseases (SAID) are little known despite the diagnostic and therapeutic progress made in recent years. The objective of this work was to describe the epidemiological, diagnostic and therapeutic profile of SAID in Internal Medicine and Dermatology departments of the university hospital of Bouake. Methods: This was a cross-sectional study carried out in the Internal Medicine and Dermatology departments of the university hospital of Bouake, over a period of 10 years (January 2009-December 2018). Results: Of 30,906 patients, 50 presented SAID with a hospital prevalence of 0.16%. The most common SAID were systemic lupus erythematosus (50%) and systemic sclerosis (42%). The mean age was 39.5 ± 15 years, and the sex ratio was 0.19. The average consultation time was 26.2 months. The clinical picture was dominated by general signs (98%), mucocutaneous manifestations (96%) and articular manifestations (90%). In 25 patients who performed the blood count, anemia represented 76% of cases. The inflammatory syndrome was objectified in 67% of the 12 patients with an inflammatory profile. The auto-antibodies made in 05 patients were contributory in 03 patients. Systemic corticosteroids were prescribed in 56% of cases and patients were lost to follow-up in 90% of cases. Conclusion: SAID were rare in our study, dominated by systemic lupus erythematosus and systemic scleroderma. Improvement of the technical platform and accessibility of the immunological assessment appears essential in order to improve patient's care.


Subject(s)
Humans , Male , Female , Scleroderma, Systemic , Autoimmune Diseases , Therapeutics , Dermatology , Internal Medicine , Lupus Erythematosus, Systemic
SELECTION OF CITATIONS
SEARCH DETAIL